Onglets

dimanche 28 juillet 2013

On passe de bons moments quand même...






vendredi 26 juillet 2013

Pression sur la bière dans le Nord-Pas-de-Calais

 
J'ai profité qu'un ami allait « à l'étranger » pour lui demander de regarder le prix de la bière en Belgique. Avec les hausses de taxes en France, évidemment, le regard des frontaliers comme moi se tourne vers le Royaume voisin. Mes recherches par internet n'ont rien donné d'intéressant, les prix étant souvent gonflés. Alors, avec un repère simple: le fût de 5 litres le moins cher pour la machine Beertender, je demandais à mon ami de faire du repérage.
 
Images intégrées 1
 
Notez, l'Heineken en France, chez Leclerc, est à 16 € 95. En Belgique, on trouve ce fût à 12€ 95.
 
Quand mon camarade m'a téléphoné, je n'ai pas hésité à prendre commande ! (En l'occurrence, une pression qu'on ne trouve pas en France pour la machine mais qui existe chez les Belges pour la Beertender; la Maes Pils.)
Faudra pas s'étonner de la baisse des ventes en France après ça: le Nord-Pas de Calais est une région qui consomme énormément de boisson au houblon, il est très simple de franchir la frontière pour compenser d'une telle différence !

dimanche 21 juillet 2013

Visite trop tardive

 

Un jour, cette personne de la famille proche nous dit que de toute façon, aller à la mer étant plus près de chez elle, elle ne viendra plus nous voir dans notre nouvelle maison. Trop loin. En deux ans et demi, depuis le début de la construction, elle n'a pas demandé de nouvelles lors de nos rencontres. Malgré tout, nous sommes allés souvent chez elle. Aux occasions, mais aussi lors de nos passages dans le secteur: un coup de fil pour savoir s'ils étaient là et nous voilà ! Pis, nos relations se sont améliorées.... tout allait bien.

Hier soir, 22h30.

Marge et moi profitions de notre lit, je vous passe les détails: vous vous doutez qu'on était fatigué avec la chaleur et nos travaux du week-end (on creuse une tranchée). Soudain, on sonne à la porte.
Inquiet, d'autant plus qu'il y a un an, nous avons subi les agissements d'une bande de jeunes plutôt embêtants dans le secteur, je descend vérifier. Je demande « qui c'est » à travers la porte. Une voix fine répond. Je pense qu'est la voisine qui a un souci, j'ouvre et...

C'était pas elle ! C'est la personne ! Lui, car cette personne est un mec. Il était là, tout sourire, avec sa famille en train de descendre de voiture. Énervé, fatigué, je l'engueule aussi sec:

« Bah, qu'est-ce que tu fous là?
-Quoi, tu dors déjà?
-Il est 22h30, oui je dors, demain j'suis debout à 5h00, je bosse ! Ça va pas?!! T'a vu l'heure?
-Quoi, y'est QUE 22h30... Marge est là?
-Elle dort !
-Bah c'est bon allez, c'est bon. »
Son visage a changé du tout au tout, il est reparti en embarquant brutalement sa copine qui descendait à peine de véhicule. Marge descendait les escaliers, lui criant de revenir... en vain. Pendant une heure ensuite, nous avons tenté de les joindre sur les mobiles, sans succès. Surement en colère, je peux comprendre sa frustration, mais elle n'en aurait pas été une s'il avait ne serait-ce qu'un temps pensé à appeler avant de venir de si loin.
 
Ce qui surprend, c'est aussi l'heure de son arrivée: il devait être parti de chez lui au moins ¾ d'heure avant, or, personne ne prend la route pour une visite de courtoisie si tard, un dimanche ! Alors lui est peut-être en congé ,et je le soupçonne d'avoir été invité chez un cousin proche d'ici et d'avoir voulu faire une surprise en venant. Mais à 22h30, on se pose d'abord la question de savoir si c'est judicieux. D'autant qu'on était dispo toute la journée pour ça !
Pour une première visite chez moi, il s'en rappelera...

Bon, alors, je lui présente mes excuses?

Ça vient de moi?

jeudi 18 juillet 2013

Adieu à un ami

 

Tes collègues étaient plus que des collègues. Nombreux, nous nous étions rassemblés pour dire au revoir à notre ami. Toi qui avait su, par ta tendresse, ta douceur, ton humour et ta présence, accompagner nos journées d'un sourire sans faille. Un grand gaillard, porté dans nos cœurs. Parti trop tôt, tant tu amenais ta part de bonheur dans nos vies. Tes blagues potaches, tes crises de rires, l'amour inconditionnel que tu portais à ton fils et que tu étendais à tes proches, ta répartie et ta nonchalance feinte vont nous manquer.

Quand tu as disparu de ma vue, enfermé dans cette boîte, malgré mes efforts de retenue, je n'ai pas su tenir mes larmes. Tu vas nous manquer à tous. A moi, particulièrement pour ces instants de fous rires partagés, ces moments musicaux qu'on appréciait autour d'une belle blonde, pour ta présence qui nous faisait comprendre qu'on était presque une famille. Tes amis, ta famille.

Nous étions là, aujourd'hui, pour te dire adieu.

J'aurais souhaité te l'écrire à la façon de Cabrel, que tu adorais. Je n'en ai pas le talent mais crois-moi, où que tu sois, ces mots son sincères. Aujourd'hui, l'ami, je te dis adieu.

Adieu Roland.

lundi 15 juillet 2013

Bras mort

 
Dans la nuit de samedi à dimanche, je me suis réveillé en sursaut. En tentant de bouger mon bras droit, je ne faisais que déplacer une masse morte: seul le mouvement d'épaule le lançait en avant, je ne sentais plus rien ! Mon cerveau ordonnait à ma main de se fermer, à mon coude de se plier, rien à faire, comme si mon bras était mort. Aucune sensibilité.
Ça fout les chocottes !

Alors, j'ai commencé à frétiller de l'épaule, luttant contre un engourdissement, et il aura fallu quelques minutes avant que le sang ne ré-afflue dans mes membres, et que je puisse difficilement maitriser mon mouvement. Voir ce bras pendouiller, sans pouvoir rien y faire... Trop bizarre. Une masse morte. Autant vous dire que le reste de la nuit fut difficile et encore ce matin, je ne suis pas à l'aise: comme si mon bras était encore un peu engourdi. Rassurez-vous j'ai retrouvé les sensations. Mais quand même...

Un petit tour sur inter-nénette m'aura appris le nom de ce syndrome: la paralysie des amoureux. C'est pas quelque chose de grave mais c'est assez flippant sur le coup.

jeudi 11 juillet 2013

Le cubi de rosé



Alors, j'en connais qui vont crier au scandale. Se braquer, s'enrager. Mais voilà, je l'ai fait: l'été sera chaud et j'avais envie de la fraicheur d'un bon rosé sans pour autant casquer à chaque achat d'une bouteille, alors je suis passé au cubi. Le cubi de rosé, c'est pratique et pas trop cher: autour de 2 à 3 euros le litre pour un Côtes du Rhône. Le principe me plait: une boite posée dans mon frigo, un bec verseur, et moi, le verre à la main. C'est juste histoire de ne pas être trop difficile. Juste pour des instants fraicheur qui rappellent les vacances. Ça ne m'empêche pas d'avoir de côté quelques bonnes bouteilles pour les amis.

lundi 8 juillet 2013

Souvenir du mariage de J&G !

Devinez qui a eu la jarretière?

vendredi 5 juillet 2013

Vivre le Main Square... de l'extérieur

 
C'est la première année où je suis impacté par la présence du Main Square Festival à Arras, sans que j'y aille. En effet, par le passé, l'événement ne me gênait pas: j'allais bosser à pied, habitant à deux pas du boulot, et si j'allais au Festival, là aussi, c'était sans voiture. Pas de souci.
Mais cette année, je suis obligé de passer devant la Citadelle pour me rendre au travail, en auto. Et c'est vraiment la galère. En arrivant de la gare, tout a été pensé pour les festivaliers, c'est même très bien indiqué. Mais on a oublié que si les concerts commencent un vendredi au soir, les gens qui travaillent ont besoin de circuler dans la journée ! Du coup, on prend le boulevard et on se retrouve coincé aux abords de la « Belle Inutile ».
 
Une déviation est en place, ils sont forts à la ville d'Arras.
On tourne donc vers la Rue d'Amiens. Et on arrive au carrefour de ladite rue,qui est... en travaux ! Depuis des mois, ils ont entamé la réfection des trottoirs, abattus des arbres centenaires, emmerdés les riverains qui ne peuvent d'ailleurs toujours pas stationner... et comme c'est pas tout à fait fini et qu'en plus, ils ont ajouté une voie cycliste: on a un mal de chien à se croiser ! Et je ne parle pas des bus ou des camions !
M'enfin, on se disait, ce matin, qu'au moins on accéderait un carrefour de la CPAM sans souci. Eh bien, la municipalité a décidé que ce serait un bon jour pour installer une grue dans ce carrefour, histoire de foutre un gros bordel mémorable.

C'est pas facile de vivre le Main Square de l'extérieur...

mercredi 3 juillet 2013

La grande gamelle de Biloute

 

Avant, il y avait une cantine au boulot. Mais ça c'était avant. Avec l'arrivée du changement et des tickets resto qui vont avec, il y a une cafétéria qui nous accueille pour déjeuner. Du coup, on fait sa gamelle à réchauffer. Et Biloute, notre collègue, a vécu une aventure que je vais vous conter...

Biloute est habitué de la cantine. Il y mange depuis des temps immémoriaux, y invitant même son épouse. Et le soir, il va au restaurant, au point qu'il courre sur lui une rumeur prétendant qu'il n'a pas de cuisine chez lui. Biloute sait bien depuis quelques temps qu'il va falloir changer ses habitudes, et il s'en plaint. Mais il a dû faire comme tout le monde, ou presque. Car ce midi, il s'est pointé discret sur ce que son épouse avait préparé pour lui dans le sac. Il a tardé à nous le révéler: c'était deux petites boites William Saurin, un plat préparé en conserve. Il n'avait même pas pris la peine de les verser dans une gamelle en plastique, le voilà qui se pointe avec ses boites. Il se rend à la cafétéria, me raconte t-il, vide le contenu d'une boite dans une assiette et enfourne le tout au micro-onde.

Au retour du déjeuner, Biloute me raconta ses déboires, le pire repas de sa vie professionnelle: le plat en sauce a commencé à exploser au bout de 30 secondes, repeignant le micro-onde et l'obligeant à le nettoyer, avant de manger le contenu de son assiette pratiquement froid. Il en a été tellement honteux qu'il n'entama pas la deuxième boite...

Le pire, derrière, c'est qu'il s'est pris pas mal de réflexions sur la capacité de sa femme (ou la sienne) à préparer à manger pour le midi, sa distraction de ne pas avoir mis de cloche ou de film micro-ondable, ou pire, de ne pas rentrer chez lui le midi puisque, ironie, il habite à côté ! Sacré Biloute. Pour conclure à la conversation, il a juste déclaré: « c'est pas grave, je mangerai plus ce soir... »

Ouais. Plutôt que de préparer un peu plus, manger normalement, et réchauffer les restes le lendemain...