Onglets

mardi 31 juillet 2012

Patraque en ce temps de Toussaint...

Je suis patraque aujourd'hui, je crois que j'ai attrapé froid. Il faut dire que le temps à tout pour nous rendre malade: il fait froid, il fait gris. Ce matin, au lever, je me sentais fatigué. Et voilà le résultat. J'aurais pu rester chez moi à regarder les JO. J'aurais surement dormi, et je me serais réveillé après une bonne suée, en forme. Au lieu de ça, j'ai froid, je dois bosser et je vais trainer ma carcasse et ses microbes toute la journée, voire plus longtemps. Pas génial...

lundi 30 juillet 2012

Encore un rêve à la con

L'action se passe dans un petit village, où la place publique est longée d'une route. Je suis une femme, apparemment; et je rentre d'une semaine passée à la ville. Alors que je traverse en direction de ma rue, j'aperçois ça et là des rassemblements de personnes. Des petits groupes. Je demande l'origine, on me répond que quelqu'un a crié pour appeler les flics. Pourquoi donc? J'en aperçois un, je l'interpelle et il m'explique: au milieu de la place se dresse un poteau, un mannequin grossier y est accroché. Au sommet, une coupelle bleue posée à plat.

Un homme a appelé menaçant de faire exploser une bombe, voilà pourquoi la police est là; Mais elle apparaît laxiste, pas de cordon de sécurité. Jusqu'à l'arrivée d'une femme, brune, élégante. Une des personnes présente, une dame, dit que c'est sa sœur, qu'elle est policière.

La policière avance, bouscule le mannequin et fait tomber la coupelle.

Le plan change, on est près des murs de la place, sorte d'arcade, les gens sont attroupés autour de la coupelle et il y a une voiture à l'envers à côté du groupe. La coupelle bleue s'avère être une tablette, et la femme flic se met alors à rire aux éclats face à la supercherie, plaisantant sur la menace. Elle est sure d'elle. Les gens lui font confiance.

Sauf que je constate un petit jet de gaz qui s'échappe de la voiture accidentée. Le terroriste a prévu de gazer la population! Courageusement, je m'enfuis.


Je rentre dans mon petit appartement, pour faire mes valises, mais au détour d'un couloir, un homme chauve et baraqué m'attend. Je lui donne un coup de poing et je me barre en courant vers l'extérieur...


Et c'est la fin de mon rêve...

Idée lumineuse !

L'autre jour, il a fallu aller acheter un luminaire pour la cuisine fraichement posée. Nos plus gros investissements dans la maison sont passés, à une ou deux exceptions faites, et pour donner à la pièce un aspect fini, Marge et moi sommes allés à Lens pour fureter un peu à la recherche d'un lustre ou d'une autre suspension. Et là, terrible constat: y'a rien de pire qu'un magasin de luminaires !

A droite, à gauche. Au fond, au bord. Là. Là encore. Partout, des lustres et autres loupiotes, toutes allumées ! Ça brille tellement qu'on se croirait au cœur du soleil. La température frôle les 80 degrés, mes cheveux sont en feu, aaaargh !

Nan, j'déconne.

Pourtant, un truc vraiment dérangeant, outre le style de certains plafonniers, c'est le nombre d'ampoules allumées, qui rendent impossible à déterminer le degré d'éclairage du lustre que vous voulez acheter. Parfois, une ampoule éclaire mieux que cinq. Au final, on achète un truc qui nous pait esthétiquement sans avoir si il éclaire bien, tellement sa lumière se retrouve noyée parmi elle des autres. Vous me direz « t'as qu'à changer les ampoules ». Oui, mais bon, l'orientation d'un spot, la lumière jaune ou blanche, sont autant de détails qui font qu'on peu se retrouver avec tout et n'importe quoi. Et parfois , c'est pas donné.

On a trouvé un truc pour la cuisine. Ça va être tout beau. Et on verra bien si ça éclaire.

Au pire, j'ai une lampe frontale...

vendredi 20 juillet 2012

Ah Zafira, zafira, zafira !

Comme il a fallu faire quelques travaux sur notre voiture, j'ai eu l'occasion de rencontrer le garagiste du coin, qui tient une concession au village d'à côté tout en habitant dans mon village. L'air un peu dur, il est néanmoins très compétent et consciencieux. Et il m'a prêté un véhicule de remplacement qui change de la Clio !


Y'a plus facile pour circuler dans le parking souterrain du boulot...

jeudi 12 juillet 2012

Country House (1/?)

Juillet c'est un mois anniversaire. Il y a deux ans, Marge et moi nous lancions à la recherche de terrains pour construire notre maison. Les mois précédents avaient fait l'objet de visites de maisons plus anciennes, à retaper pour la plupart, bien souvent infructueuses ou hors budget. La proximité d'Arras était contraignante, l'option de s'éloigner et de construire s'est révélée moins couteuse.

Nous avons vu quelques parcelles. L'une d'entre elle était un champ de betteraves, un peu surélevé, avec une vue splendide, mais en bout de chemin communal. Une autre était au détour d'une impasse, en plein axe d'une Église, ce qui nous aurait sans doute valut les contraintes des bâtiments historiques. Une autre encore, au coût étonnamment bas, était située à 10 bornes d'Arras. Composée de deux petites parcelles, il s'agissait d'un terrain graveleux, en bordure de nationale. Aujourd'hui y trône une maison Phénix branlante. C'est un peu plus loin que nous avons trouvé notre bonheur...

Une parcelle aux dimensions idéales; 10 ares, un champ de blé tout plat, à l'angle de deux rues pour lui donner de la valeur. Arras à 20 minutes. Un calme absolu. Et une vue champêtre, exposée sud sud ouest. Pour un prix plus que raisonnable. Le coup de cœur. C'aurait pu être celle d'à côté, à vendre aussi. Mais celle qu'on a choisi possédait un position stratégique avec deux accès possibles, non négligeables. En moins d'un mois, après plusieurs autres de galère à visiter des maisons, nous avions trouvé un terrain. Restait à démarcher les constructeurs...

(photo à venir)


mardi 10 juillet 2012

Clac

Clac clac clac...

Ça fait quelques jours que j'ai remarqué ce bruit

Clac clac clac...

Quand j'accélère, principalement en ville, comme si un caillou était coincé dans le pneu...

Clac clac clac...

De plus en plus fort, la réverbération des immeubles amplifiant le bruit

Clac clac clac...

Prudent, j'amène la voiture au garage...

Clac clac clac

Deux roulements et deux rotules à changer

Clac clac clac

Le devis...

La claque !

lundi 9 juillet 2012

Et ma main dans ta gueule?

Comme tous matins, je dépose Marge à la gare. Je m'arrête quelques minutes, et bien souvent, on voit ce type qui traine, arborant un jean et une chemise beige, il semble interpeller les passants. On pense qu'il s'agit d'un SDF. Il fait propre sur lui. Une fois il a tapé au carreau et demandé un peu de monnaie. Le voir régulièrement confirme mes doutes.

Et ce matin, Marge le repère et s'étonne que sa main droite traine bien bas dans son pantalon: le monsieur était en train de se toucher sans gêne, à la recherche de son zizi. La main toujours bien placée, il aborde un couple qui se défausse rapidement, avant de venir toquer à mon carreau et se faire envoyer balader. Puis il s'éloigne et nous le voyons sortir sa main, la sentir du bout du nez avant de se gratter le visage avec.

Beurk.

Puis, il repart à l'assaut de deux jeunes filles pour demander des sous...

Le genre d'anecdote qu'on ne croyait lire que sur Partageons nos agapes ;-)

Claude François contre la météo

Le lundi au soleil

C'est une chose qu'on aura jamais

Chaque fois c'est pareil

C'est quand on est derrière les carreaux

Quand on travaille que le ciel est...


J'arrête là. C'est faux. On est lundi et il fait gris. Depuis trois mois le temps est pourri. D'habitude, à cette époque de l'année je suis déjà allé trois fois à la mer. Le ciel déconne, mec. Grave.

Samedi on espérait. Il a fait beau le matin, ça tombait bien on devait aller sur Arras pour commander notre poêle pour l'hiver prochain. Si tant est qu'on sorte de l'hiver précédent. Et arrivé au midi, ça n'a pas loupé, l'orage est arrivé et il n'a plus fait que pleuvoir. Découragés nous nous sommes réfugiés à la maison pour avancer dans les peintures. Bonne nouvelle, le coin cuisine est fait, il ne reste qu'à poser les meubles.

Dimanche, devinez quoi, c'est la pluie qui nous a réveillé. Des cordes. Un torrent. Le déluge. A se demander si on n'était pas plutôt à la Toussaint. Car en plus il fait à peine 20 degrés. Alors, Marge a profité de l'ambiance pour faire les finitions peinture. Moi j'ai fait mes papiers. Et vers 19h00, ce con de soleil s'est pointé. Il a surement passé sa journée dans le Sud...

Ce matin, il fait gris. Ça essaie de percer. Et j'ai dans la tête cette chanson de Claude François, qui, c'est sûr, ne travaillait pas à Météo France. Le con.

vendredi 6 juillet 2012

L'organizer qui flanche...

Je suis quelqu'un d'organisé. J'aime bien suivre un planning, une check-list, faire les choses dans l'ordre, vite et bien, afin d'être tranquille. Mes tâches quotidiennes sont rodées. Je veux pouvoir souffler un moment en ayant l'esprit tranquille. Tout le contraire de Marge, qui prend son temps pour bien remplir sa journée, parfois au détriment de mes loisirs, ce qui m'agace passablement. Mais ça encore, j'ai l'habitude, je gère. Comme un pro.

Et puis arrive l'impondérable. L'inattendu. Le truc qui bouleverse tes plans. Un coup de fil, une visite imprévue, une idée qui doit s'effectuer dans l'urgence sous peine de passer à côté, mais qui chamboule tout ce qu'on a prévu le jour même.

Pour vous dire, j'ai un planning journalier, et un à plus long terme! L'un réfère mes tâches habituelles, l'autre mes objectifs, si possible avec des délais. Parce que sans délai et avec tout mon temps devant moi, je remets facilement au lendemain ce que je peux faire le jour même. Pas sérieux tout ça. Et avec la maison et les travaux qui stagnent, je vous promets quel planning est bien chargé. Il faut que je m'oblige. Allez hop, au boulot.

Ah bah non, pas ce soir.

Y'a des gens qui viennent.

Grrrr...

dimanche 1 juillet 2012

Une brocante tombée à l'eau

Dire que j'avais prévu de faire les choses bien. Au départ, j'avais invité mes parents pour la brocante du village. Chiner, dénicher, se promener, c'est un truc qui leur plait. Je m'étais dit que ce serait cool d'en profiter pour manger un truc sur place, dans une des rares brasseries du coin. Tout était pensé, le ciel d'un bleu éclatant. Parfait.

La brocante est ce qu'on appelle une « nocturne ». En réalité, ça commence à 15h, et se termine vers 22. Un peu moins de 200 exposants attendus, c'est correct.

Bref, on a profité du début d'après-midi pour aller faire des courses et en rentrant, le ciel s'est obscurci. Beaucoup. Très beaucoup. Jusqu'à pleuvoir. Beaucoup. Très beaucoup.

Un torrent d'eau se déversait sur l'Arrageois, l'orage passait, annulant par là-même tous nos projets du soir. Des trombes d'eau, j'vous dis.

Mes parents sont venus quand même. On a mangé des pizzas devant la télé. On a pas été chiner.

En soirée, le coucher de soleil a été splendide. J'en avais pris une photo hier. Voilà.

Y'a plus d'saisons.

Sunset

Un super coucher de soleil (comme tous les soirs, d'ailleurs !)